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Pauline GAUDRY

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  • Adresse : 40-42 rue de la Réunion 75020 PARIS
PAULINE GAUDRY est diplômée de l'école d'architecture de Paris-Belleville en 2005. Son parcours personnel et professionnel est jalonné d'expériences multiculturelles. Lors d'un workshop à Hong Kong sur les phénomènes de Métropolisation en Asie-pacifique, elle rencontre Yann Follain avec qui elle réalisera ses premiers projets en France. Puis elle effectue des travaux de recherche en Inde sur le métissage indo-portugais à Goa où elle mènera aussi son premier projet de réhabilitation. Cette étape initie ses réflexions sur la mémoire du lieu et son histoire. Avant de se mettre à son compte, elle collabore deux années avec le cabinet Daquin-Ferrière Architecture en tant que chef de projet pour la construction de vastes opérations. Elle y développe une architecture à l'écoute de ses occupants dans des contextes sociaux spécifiques et sensibles. C'est une composante essentielle qu'elle retranscrira dans ses projets futurs. C'est en 2011 que Pauline Gaudry fonde WY-TO architects et réalise des projets en France sous forme de SARL. Pendant ce temps et depuis 2009, Yann Follain développe l'agence WY-TO private limited à Singapour où les liens avec l'Asie s'épanouissent et s'intensifient de jour en jour. Bien qu'indépendants, les deux directeurs d'agence décident de faire de cette double entité culturelle une force. Le projet présenté pour l'ARVHA - section oeuvre originale - est réalisé par Pauline Gaudry en France. L'architecture Biophilique est fortement inspirée de l'univers singapourien où les jardins verticaux sont fréquents. A chaque fois, le contexte et l'histoire du lieu prime. La forme, la matérialité et l'âme du projet en découlent. La personnalité du maître d'ouvrage et l'enjeu du programme nourrissent l'architecture qui s'exprime alors avec force et détermination. Le design se doit d'être simple, clair et engagé tout en respectant la mémoire du lieu dont il s'imprègne. Par ailleurs, Pauline Gaudry réhabilite du bâti ancien dont la mise en oeuvre de matériaux biosourcés est incontournable, ce qui lui donne une expertise qu’elle intègre dans les constructions neuves de toutes échelles. Sa compétence d’auditrice énergétique lie son engagement décarbonné à ses ambitions thermiques dans une approche quantifiable et mesurable . Ainsi l’idée d’une architecture saine, de l’intégration du vivant et le bien-être des habitants sont au coeur de son mode de vie et de ses projets architecturaux. Elle est aussi l’une des co-fondatrice de Printemps des Villes, un mouvement d’acteurs de la fabrique urbaine, engagés à concrétiser, par des principes communs et concertés, l’ambition de villes écologiques, humaines et démocratiques.

ARBORESENCE

Arborescence est l’expression architecturale d’un site exceptionnel reliant la nature à la ville, la Maine au centre-ville. Inscrite dans l’ADN végétal de la ville d’Angers, cette nouvelle résidence en bords de Maine est un tribut au patrimoine angevin réinterprété à l’échelle d’un mode de vie contemporain.

Composé d’une résidence séniors, d’un espace de co-working et d’une crèche, ce programme mixte et intergénérationnel est vecteur de sociabilité et de rencontre.

Connecté au corridor écologique de la ville, le coeur d’îlot planté en pleine terre est bien orienté. Il permet aux logements de bénéficier de lumière naturelle et d’une vue agréable et très arborées. Il en est de même pour les espaces partagés et les équipements de la résidence (piscine, serre, salle commune). Le bien-être est au cœur du projet : il a été le maitre-mot pour décliner des logements de qualité multi-orientés avec de beaux prolongements extérieurs offrant des vues scénographiques sur la ville. Un lien harmonieux entre l’habitant et le bâtiment s’établi grâce au confort thermique garantie par la ventilation naturelle et la compacité du bâtiment.

Arborescence a tout d’abord été conçu dans une démarche bioclimatique de par son implantation. Afin de permettre aux vents d’ouest de pénétrer le cœur d’ilot pour le rafraichir l’été, une faille a été prévue entre les deux corps de bâtiments principaux situés le long de la Maine. De plus, toutes ses façades du Sud-Est au Sud-Ouest s’ouvrent largement sur un cœur d’ilot planté afin de bénéficier d’un ensoleillement optimal pour les apports thermiques d’hiver. L’été, lorsque le soleil est plus haut, les débords de terrasses offrent à certaines zones extérieures un véritable ombrage et à d’autres, une perception à ciel ouvert grâce à leurs ondulations. Ceci procure un confort d’usage extérieur de diverses qualités aux occupants.

Le bien-être est au cœur de ce projet biophilique : outre les paramètres de confort bioclimatique évoqué plus haut, les habitants bénéficient d’espaces communs à différentes altimétries du projet. Ces espaces offrent de multiples possibilités de rencontre entre les usagers et les habitants : les séniors de la résidence service disposent d’une terrasse partagée au R+3 et d’un jardin d’hiver au R+2 qui participe à la porosité visuelle entre le cœur d’îlot et les beaux platanes qui longent la Maine. Le cœur d’ilot de pleine terre garantit un confort d’été en préservant la fraicheur grâce à sa végétation et permet aux séniors et aux enfants de la crèche de côtoyer le même jardin partagé. Les bureaux situés au rez-de-chaussée peuvent aussi en bénéficier, de même que le public grâce à du cœur d’ilot l’accès en journée par le porche. Les habitants d’Arborescence d’une grande diversité d’âge peuvent ainsi jardiner sur les quelques petites parcelles maraichères et florales. Au R+5, la terrasse du café de jour apporte une douce ambiance et un point de vue sur le cœur d’ilot et la Maine, ainsi qu’un beau rapport au paysage Angevins.

Le caractère particulièrement planté et arboré du projet participe à 3 composantes : le bien-être des habitants, la fraicheur l’été et le maintien de la biodiversité. En effet, le projet s’inscrit dans le corridor écologique d’Angers en proposant un relais aux espèces grâce à sa généreuse végétation, présente à toutes les altimétries du projet. Des nichoirs à oiseaux contribuent également au maintien des espèces.

Arborescence est aussi un projet qui limite l’artificialisation des sols en proposant une densification urbaine, verticale et « aimable » pour ses habitants.

En proximité immédiate de la Maine, les risques d’inondation ont été anticipés afin de s’inscrire dans une démarche de résilience. En effet, le sous-sol du projet a été conçu pour pouvoir laisser rentrer et sortir l’eau en cas de crue : il s’agit donc d’un espace inondable assumé.

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