Corinne VEZZONI
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- Adresse : 280, Boulevard Michelet 13008 MARSEILLE
Architecte diplômée de l'École d'architecture de Marseille Luminy, Corinne Vezzoni fait ses débuts dans l'agence de Mario Fabre, cabinet emblématique de l'architecture moderne en région de Paca. En 2000, elle crée avec Pascal Laporte l'agence Corinne Vezzoni et associés. En 2007, Maxime Claude les rejoint.
Chargée de cours à l'Université de Provence pour le Master d'aménagement et d'urbanisme depuis 2006, enseignante-invitée au sein de l'école Polytechnique de Marseille Château-Gombert depuis 2009. Elle participe aux réflexions du Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser) en qualité de membre invité dans le cadre de la commission Prospective, sur les thèmes de «L'union pour la Méditerranée» et des «monnaies locales».
Corinne Vezzoni est promue marraine de la première promotion HMOP à l'école d'architecture de Luminy, de la promotion 2009-2012 de Polytech ainsi que des promotions 2005 et 2010 de l'Ordre des Architectes de Corse. Ses activités d'enseignement l'ont également conduite à Sienne dans le cadre de l'International laboratory of architecture and urban design (Ilaud 1998), et à Venise pour les rencontres internationales de la Biennale de Venise (2006 et 2008).
Corinne Vezzoni est souvent mandatée en tant qu'architecte juré : Ordre des architectes, Syndicat des architectes, Prix national AMO en 2005 et 2007, prix BMW, Prix Axa Art, Prix de l'Equerre d'Argent, Prix CAUE. Présidente du jury de l'Ordre des architectes du Languedoc Roussillon « 40 années d'architecture », elle siège aussi au jury de sélection pour le recrutement des enseignants des Écoles d'architecture pour le ministère de la Culture.
Depuis juin 2011, elle est membre titulaire à l'Académie d'architecture.
En 2013, elle est nommée Chevalier des Arts et des Lettres par la Ministre de la Culture.
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Bâtiment des réserves du MUCEM
En écho aux masses industrielles voisines, le projet des réserves du MUCEM s'installe de manière radicale et compacte dans le site.
Son volume simple et aisément identifiable répond à une volonté de repère mais aussi d'écho au musée des civilisations.
A partir d'une surface identique au sol (72 x 72 m), il traite de la question de l'épaisseur.
L'épaisseur de l'histoire des hommes, le rapport à la terre raconté par les objets entreposés, le rapport au temps.
Contrairement au musée qui représente le côté visible de l'institution, le bâtiment des réserves développe ce qui ne se voit pas.
Les réserves, c'est l'envers du décor, c'est le secret conservé.
Du plus public au plus secret
Le projet qui privilégie la compacité et la simplicité d'un volume unique s'organise sur 4 niveaux.
Un principe de large distribution centrale traverse de part en part le bâtiment et rassemble sur sa longueur toutes les circulations verticales ainsi que les locaux techniques.
Cette artère principale sépare chaque plateau en deux parties et offre dans les étages une limite franche entre l'univers plus privatif des réserves, de celui, plus public, des bureaux.
Cette circulation permettra plus tard d'être aisément prolongée pour l'extension future.
Un niveau semi enterré regroupe les réserves lourdes, le traitement des objets et les quais de déchargement.
Les accès et les aires de stationnement des semi-remorques, des véhicules de services ainsi que du personnel, sont tous rassemblés à ce niveau à l'arrière du bâtiment pour permettre un contrôle unique.
crédits photos: ©David HUGUENIN
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