Noémie MENEY
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- Adresse : 81 rue de la Pompe 75016 Paris
Noémie Meney, 32 ans, a créé son Agence en 2012 et elle travaille aujourd'hui entre Barcelone et Paris. Diplômée en 2007 de l'École d'Architecture Paris Val-de-Seine, elle a également étudié l'architecture au Brésil (Curitiba) et en Argentine (Buenos Aires), dans le cadre d'échanges universitaires. Elle acquit son expérience au sein de diverses agences, notamment Finn Geipel à Berlin, Bruno Mader et Robain & Guieysse à Paris.
En 2012, Noémie est finaliste du Grand Prix des Beaux Arts, où elle propose une réflexion sur la biodiversité dans l'habitat. C'est un thème qu'elle affectionne particulièrement, et qu'elle a découvert lors de ses voyages en Amérique latine, où elle retourne régulièrement, entre chantiers d'architectures alternatives, rencontres avec des ONG et des architectes locaux travaillant en étroite relation avec le paysage. Ces voyages sont en lien avec ses travaux de recherches sur l'architecture d'urgence (publication prévue fin 2015).
Aujourd'hui, dans son Agence, Noémie Meney réalise des projets pour des particuliers (Réhabilitations, extensions, surélévations...) et pour des professionnels (Boutiques, hôtels...).
En 2015, elle a été finaliste des Prix "ADC design" et "Next Landmark", avec son projet Pavillon d'été. Ce projet résume sa démarche consistant à concevoir des espaces de vie simples avec une approche poétique de l'écologie, des habitats en lien très fort avec le paysage, visuellement et physiquement. Elle privilégie ainsi un mode de vie au plus près de la nature, si possible en immersion avec elle. Dans la conception de ses projets, Noémie Meney valorise les matériaux traditionnels et naturels.
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Surélévation
Le propriétaire du dernier étage de ce petit immeuble souhaitait agrandir son appartement en créant un séjour, une cuisine et une petite terrasse au niveau supérieur. Originaire de Bretagne, ayant grandi au contact de la nature, il souhaitait se construire un refuge à l'urbanité agressive et grandissante qui entoure l'immeuble. Nous avons donc crée des ouvertures sur les éléments naturels à notre disposition : la terrasse que nous avons largement végétalisée, et le ciel. D'autre part, le client voulait que sa table à manger, centre de vie dans son appartement, autour de laquelle s'organisait la convivialité reste l'élément centrale de la surélévation. Une double hauteur s'élève désormais au-dessus de cette table, afin d'accentuer sa centralité, comme point névralgique de la sociabilité de l'habitation. Depuis la rue, un bardage de couleur foncée passe indistinctement devant les pleins et les vides afin de s'isoler du vis-à-vis, et de dématérialiser la surélévation. Cette expression minimaliste met en valeur l'existant, déjà chargé en nomenclature. Depuis la cour, le creux laissé par la terrasse est recouvert d'un treillis bois pour permettre à la végétation de pousser et de s'inscrire dans l'écriture bucolique du c'ur d'îlot.
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