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Christiane SCHMUCKLE-MOLLARD

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  • Adresse : 5 rue de Bassano 75016 PARIS
Christiane Schmuckle-Mollard est la première femme à avoir accédé à la fonction d'architecte en chef des Monuments historiques, en 1982. Elle est chargée du Val-de-Marne et de la cathédrale de Strasbourg. À ce titre, elle est également architecte de l''uvre de Notre-Dame. Elle est architecte DPLG (1970), urbaniste diplômée de l'université de Munich (1977) et architecte du patrimoine, diplômée de l'école de Chaillot (1979). En parallèle de son activité libérale, elle est vice-présidente de l'Académie d'architecture, membre fondateur du Comité scientifique international de l'ICOMOS sur les Structures (ISCARSAH) et sur le Patrimoine du XXe siècle (ISC 20.C), membre du Conseil d'ICOMOS France. Très volontaire, elle est devenue une actrice incontournable de la politique patrimoniale européenne. Les nombreux travaux de Christiane Schmuckle-Mollard lui confèrent une autorité certaine dans le domaine de la réutilisation et de la reconversion des édifices, de l'intégration de l'architecture contemporaine dans les monuments historiques, et dans la restauration des édifices du début du XXe siècle.

Château de Sucy-en-Brie

Classé au titre des Monuments Historiques en 1975

Restauration intérieure en vue de la réutilisation de l'édifice pour le Conservatoire de musique

Le château de Sucy fut reconstruit sur un édifice du XVIe siècle pour Nicolas Lambert par François Le Vau à partir de 1660. Laissé dans un état d'abandon déplorable par la Caisse des Dépôts et Consignation, l'édifice fut acquis par la ville de Sucy-en-Brie en 1969 en vue de sa conservation. Les façades extérieures et les couvertures ont été restaurées entre 1976 et 1990.

Une grande opération de travaux intérieurs est aujourd'hui entreprise pour installer le conservatoire de musique dans le château.

Le riche décor intérieur de l'édifice se trouvait dans un état de dégradation extrême avant le début des travaux en 2000. Les travaux engagés en 2003 permettront la restauration des décors des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles.

Parmi les plafonds peints du XVIIe siècle, la présence d'un plafond de Lebrun confirme l'importance du premier propriétaire. Les lambris, fausses boiseries et moulures sont d'une facture Louis XIV complétée au XIXe siècle. Le 1er décor subsiste à l'état de trace sous les décors du XVIIIe et XIXe siècle. Dans le pavillon ouest, une salle rendra compte de l'ampleur des décors de lambris feints ocre jaune et brun.

Vendu en 1912 à la famille Bès de Bere, le château est parfaitement entretenu jusqu'à son acquisition par la Caisse des dépôts et consignations en 1955.

Illustration