Sophie JOANDEL
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- Adresse : 7 rue Hertrich 68000 COLMAR
Architecte récemment installée dans ma ville natale, Colmar, après avoir étudié à l'école d'Architecture de Saint Etienne et de Grenoble.
L'Architecture pour moi a toujours été liée à l'histoire d'un pays, d'une ville ou même d'une famille. Savoir lire une façade et un plan permet de comprendre la vie, les habitudes des habitants et/ou d'une communauté. C'est dans cette optique de préservation que j'ai réalisé mon cursus à l'ENSASE, car perdre certains bâtiments au profit de promotions immobilières douteuses est, pour moi, un crime contre la mémoire collective.
Longtemps j'ai été partagée entre la théorie et la pratique, ce qui m'a amenée à travailler aussi bien dans des agences d'Architecture pour apprivoiser le métier (à Lyon, Saint Etienne, Grenoble et Gap), que dans un laboratoire de recherche pour réfléchir les futurs aménagements en amont (par rapport justement aux habitudes des résidents du secteur) (laboratoire du GIRBa à l'université de Laval à Québec).
Après avoir validé ma HMO-NP, mon orientation n'avait toujours pas suffisamment muri, et j'ai décidé de m'inscrire en première année de thèse afin d'étudier la relation entre le type d'habitat et la pérennité des familles.
Ces orientations très paradoxales ne m'ont pas permisses de m'assoir dans une direction clairement définie. Il m'a fallu prendre du recul et voir comment on s'appropriait l'Architecture ailleurs. Je suis donc partie faire un tour du monde dans le but de comprendre l'approche et les modes d'habités en Asie, Océanie, Amérique latine et Amérique du Nord. Mes rencontres avec toutes ces personnes très différentes m'ont apprises une chose : l'Architecture doit être le reflet de ses usagers car sans cela aucune appropriation n'est possible, et ''l'in appropriation'' entraîne la déchéance et l'abandon de l'Architecture.
C'est suite à cette conclusion que j'ai décidé de m'installer en tant qu'Architecte avec pour mot d'ordre de réaliser des projets propres à chacun de mes clients tout en les faisant profiter de mon 'il de professionnel.
Les trois projets présentés illustrent ma définition de l'Architecture qui constitue avant tout en une sauvegarde de la culture, et de l'histoire de chacun.
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Extension/Construction neuve
Ce projet d'extension avait pour contrainte principale la superficie du terrain et le prospect en vigueur. Le parti pris fut de construire sur limites séparatives, comme il existait déjà deux murs mitoyens en plus de façade principale de la maison, l'apport de lumière allait se faire par une façade vitrée sur jardin (un droit de vue nous a permis de pouvoir vitrer une façade sur limite) ainsi que par le haut.
Le rez de jardin est réservé à des espaces de vie secondaire : le coin bureau et le jardin d'hiver. Le 1er étage constitue l'extension du séjour et une nouvelle terrasse.
La parcelle étant très étroite et enclavée entre trois murs périphériques a défini le choix des matériaux. L'ossature métallique plus aérienne est laissée apparente, et les revêtements de sol bruts accompagnent les espaces, le sol en terre battue compressée pour le jardin d'hiver où des massifs en terre naturel sont prévus, le sol en béton ciré à l'étage pour le salon. La dalle de celui ci n'est d'ailleurs pas complète afin de laisser grimper les plantes du jardin d'hiver. La terrasse en bois permettra de filtrer la lumière zénithale pour le coin bureau du RDJ (espace situé à l'angle des trois murs périphériques). Au 1er étage, le salon profite donc de la façade vitrée sur le jardin, de la baie sur la terrasse et d'une toiture vitrée qui se retourne sur un bandeau au dessus du mur mitoyen.
L'attachement des résidents à leur maison a conduit à l'élaboration de ce projet, le déplacement de leur espace extérieur pour profiter au mieux de leur espace intérieur était la clef de la démarche.
Coût estimé : 150 000'. Mission : Concours non remporté.
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