Christine VOYATZIS
- Site : jacotey-voyatzis.com
- Adresse : 61 bis rue de la République 94360 Bry sur Marne
Architecte DPLG, co-gérante de la SARL JACOTEY-VOYATZIS, enseignante de yoga et médiatrice : l’attention à l’humain dans toutes ses dimensions, environnement, corps et âme.
Née à Athènes en Grèce, dans une famille d’architectes (père, tante, grand-mère, grands-oncles, arrière-grand-père), la qualité de l’environnement est essentielle pour moi. Depuis petite, je dessine des maisons et je suis très sensible à la qualité des espaces. L’architecture est donc apparue comme une suite logique en phase avec ma sensibilité de toujours.
Dessiner, penser, créer un environnement accueillant et protecteur pour l’Homme, tout en étant respectueux de la Nature et de sa beauté, tels sont mes crédos.
Ainsi mon premier projet personnel a été naturellement notre maison et agence, posée sur 12 plots peu profonds et surélevée du sol inondable. L’impact sur le sol est minimisé au maximum. Il en va de même pour la section consulaire d’Accra surélevée pour la protéger des pluies rares mais diluviennes. Ces deux bâtiments sont modulaires et extensibles latéralement, pour accompagner les inévitables modifications de l’usage dans le temps.
L’immeuble du 33 rue Docteur Lancereaux, à Paris 8ème, vient s’insérer et faire liaison entre un immeuble haussmannien et un immeuble des années 1960. Il reprend dans une écriture contemporaine, les codes parisiens. Les appartements, accessibles aux personnes en situation de handicap, sont tous traversants et leur plan est clairement organisé. En 20 ans l’immeuble n’a pas pris une ride.
La Manufacture de Pierre-Bénite a été construite autour de La Mouche et d’un jardin recréé, comme lieu de vie des usagers, en conservant les arbres existants. Dans le bâtiment le plus haut, les ateliers de maroquinerie sont groupés deux par deux autour de patios agrémentés de bambous. La lumière et la nature sont largement présentes dans ces bâtiments dont les aménagements intérieurs, là encore, sont modulaires et flexibles.
La rénovation énergétique des 230 et 232 rue de Courcelles à Paris 17ème poursuit ce travail respectueux du contexte et du travail de nos confrères. L’écriture très travaillée de cet immeuble a été conservée mais modernisée pour permettre aux habitants de bénéficier du maximum de confort moderne : isolation thermique et acoustique, loggias fermables pour agrandir les logements tout en les protégeant du boulevard périphérique parisien.
En parallèle de ce travail exigeant et intense qu’est l’architecture, comme un ressourcement physique et mental, je pratique depuis de nombreuses années le yoga que j’enseigne maintenant, après m’être formée à l’École Française de Yoga (EFY). Après le soin au cadre de vie, je contribue au soin du corps et de l’âme.
Enfin, un besoin profond de retour en moi-même, une quête d’authenticité et de partage m’amène sur le chemin de la médiation humaniste, un plongeon dans le cœur de l’humanité et de ses conflits me confirme, grâce à ce triple statut, ma place d’architecte, d’enseignante de yoga et de médiatrice.
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Construction d'un immeuble de logements
Construction neuve avec démarche HQE sur une parcelle de 73 m2 en site urbain, dense et contraint (dent creuse entre deux bâtiments des années 1880 et 1970), accessible à travers l’immeuble du 166 boulevard Haussmann 75008 Paris.
L’opération consiste à construire un bâtiment à usage d’habitation, d’une surface utile de 196 m2, comportant 7 niveaux qui abritent : • en rez-de-cour, un hall, 5 caves privatives et des locaux de service ; • du 1er au 4ème étage, 4 studios de 34 m2 ; • aux 5ème et 6ème étages, 1 appartement de 2 pièces en duplex de 60 m2.
Les 5 appartements, destinés initialement à la location libre, ont été finalement vendus sous la forme d’une copropriété.
Le traitement des façades, résolument contemporain mais d’une composition ordonnée et inspirée de l’haussmannien, démarque le nouveau bâtiment des immeubles voisins (architecture fin XIXème, d'un côté, et milieu XXème, de l'autre).
La répétition sérielle des mêmes éléments, juxtaposés et superposés, est contrebalancée par le jeu aléatoire des persiennes qui traduit la vie quotidienne des usagers.
Des réponses sont apportées aux spécificités de l’environnement : • la façade sur cour ne comporte que des vues secondaires compte-tenu de la proximité et de la hauteur du bâtiment en vis-à-vis; • le retrait des façades sur rue et cour, au 6ème étage, permet de respecter la découpe du pignon de l’immeuble voisin ; • le bâtiment offre une transition graduelle entre les différentes hauteurs des bâtiments mitoyens décalés de 4,5 m ; • la cage d'escalier, limitée en dimension par la ville, ménage un prospect favorable aux façades arrières des immeubles en retour.
Les plans des niveaux sont conçus sur un strict principe de juxtaposition d’une bande de locaux de service et d’une bande de locaux nobles, à double orientation.
La mission réalisée est une mission complète avec OPC et EXE partielle.
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