CLAIRE GARCIA BARRIET
- Site : http://overcode.org
- Adresse : 6B RUE CLOTHILDE GAILLARD 93100 MONTREUIL
Claire Garcia Barriet intègre l’école d’architecture de Paris-la-Villette
en 2001 et obtient son diplôme en 2007. Portée par une admiration de
l’architecture néerlandaise, elle décide d’apporter une plus-value à son
expérience scolaire, en intégrant en 2005, la Technische Universiteit de
Delft à l’occasion d’un échange Erasmus d’une année. Cette expérience
enrichissante poussera Claire vers un retour aux Pays-Bas dès l’obtention
de son diplôme en intégrant l’agence de paysagisme et d’urbanisme
Juurlink [+] Geluk à Rotterdam. Après un an d’expérience hollandaise, elle
retourne à Paris et travaille au sein de l’agence Quintet, où elle participe
au projet de réalisation d’une cuisine centrale et sur la restructuration
d’un groupe scolaire à Paris.
Un an plus tard, c’est un moment de continuité et de renouveau
professionnel : en 2011, Claire crée overcode architecture urbanisme avec
Alejandro Gracia Marta, architecte et urbaniste Vénézuélien, rencontré
aux Pays-Bas.
Le début de cette aventure, sera marqué par une période dédiée aux
particuliers où ils développent une architecture concrète (construite), au
service des désirs et besoins de leurs premiers clients. Puis, l’agence se
spécialise dans le domaine des équipements socio-culturels.
Portée par un amour de bâtir et des valeurs sociales et écologiques
inébranlables, la volonté de Claire comme de son collaborateur est
d’exprimer son architecture dans ce secteur qu’elle juge tant fondamental
vis-à-vis de la société qu’épanouissant professionnellement.
Plus les années passent et plus les marchés publics prennent d’importance
au sein de l’agence.
Nourrit de diff érences et d’expériences les plus diverses, overcode se
construit vers une identité autant hybride et contemporaine que réfl échie
et cohérente. Issu du Venezuela, de la France et des Pays-Bas, Claire et
son collaborateur, tâchent de dépasser les aprioris du métier à chaque
projet.
Claire Garcia Barriet poursuis cette aventure avec la plus grande sincérité
et combativité architecturale, portant avec elle une partie de l’étendard
des femmes architectes de sa génération.
|
toiture volante (espace culturel)
La commune de Quédillac souhaite offrir à ses habitants un nouvel équipement socio-culturel à programmes multiples. Cet équipement projeté comme un 3ème lieu, un lieu de rencontre et de vie social intergénérationnel, accueillera une médiathèque, un espace enfance et un espace pour adolescent. L’objectif du projet est de construire un « autre » lieu où le public peut s’approprier les espaces pour faire et proposer des activités quotidiennes et aussi pour des moments exceptionnels. L’enjeu est donc multiple pour créer ce troisième lieu à la fois, normal et exceptionnel, pratique du quotidien et événementielle, calme et plein d’activités, connecté et isolé. Nous avons choisi d’organiser les programmes dédiés au public en périphérie de la masse bâtie et autour d’un noyau central de services. Pour inviter à entrer, l’accent est donné sur les espaces dédiés au public qui s’ouvrent sur la rue. Les espaces dédiées aux enfants s’ouvrent sur un terrasse plus intime en cœur d’îlot au Nord-Ouest. La médiathèque profite d’une triple orientation et s’ouvre à la fois sur la rue, le jardin et les terrasses privatives avec Pour donner un maximum de volume aux activités en périphérie, le faîtage se déplace suivant la trame structurelle et l’activité abritée. La toiture est matérialisée comme une masse flottante avec un soubassement transparent qui offre un maximum de lumière aux différentes activités. A leur tour les activités deviennent une vitrine depuis la rue. L’organisation interne favorise la rencontre entre les utilisateurs en créant des espaces communs généreux. Le forum est point central dans l’organisation du bâtiment : il lie à la fois l’espace de jeux, la médiathèque et le hall grâce à des cloisons mobiles qui permettent la transformation de l’espace. Le bâtiment a une structure poteau-poutre en bois. Le choix de la couverture répond à la forme de toiture iconique et joue sur les codes de la région avec la mise en place d’écailles de zinc qui rappellent l’ardoise. Le jeu de couleur vient accentuer le caractère public du bâtiment.
|