Station d'épuration, centre de formation et siège de la Carène
PROGRAMME :
Création d’une station d’épuration et d’un centre de formation
Maître d'ouvrage : Communauté d'Agglomération de la Région Nazairienne et de l'Estuaire
SHON : 5 012 m²
Marché : Conception-construction, mission complète, Architecte cotraitant
Montant des travaux : 26 312 000 € HT
Année : 2012
Capacité 100 000 E/H
PROJET:
Contexte et partis pris :
• Implantation d'un site industriel dans un biotope humide fragile
• Utilisation des eaux de pluie pour modeler le paysage et redonner vie aux écosystèmes en place
• Intégration de bureaux et d'un centre de formation dans la station d’épuration.
• Mise à profit de la faible pente du terrain pour créer deux niveaux superposés en ciseaux, chacun de plain-pied avec un côté du site. Ils assurent à la fois confort et efficacité.
• Matérialisation du chemin de visite par réemploi des terres excavées pour structurer les bâtiments et les dispositifs paysagers.
Une installation qui s'intègre dans le paysage
Comment faire accepter un ouvrage industriel aux rares riverains ?
Comment faire accepter à ceux qui travaillent au Siège, dans la ville, d’aller en périphérie ?
Pour l'usine de traitement des eaux de Saint-Nazaire et le centre de formation de la Carène, c’est encore le jeu avec le site qui caractérise cet équipement industriel.
Avec des bâtiments pourtant hauts de 15 mètres, ils ont su garder une dimension humaine et une grande discrétion dans un paysage délicat, en tirant parti de la légère déclivité du terrain pour y incruster un plateau technique en contre-bas, et présenter sur l'autre face un bâtiment bas et sympathique.
C’est un ouvrage à deux faces : d’un côté, le visiteur ne distingue qu'un niveau en rez-de-chaussée depuis l'entrée principale, alors que dessous se « cache » un autre niveau, celui des ateliers qui se révèle sur l’autre face, au cœur de la zone technique où circulent les camions : là, les quatre bassins de traitement sont partiellement enterrés pour disparaître au maximum.
Le bâtiment des bureaux, tout fait de bois, se pose sur le sol. La ligne de ses baies, rouge et verre (sic), se poursuit entre les grands voiles de béton cannelé pour affirmer l’unité de l’équipement. À l’intérieur, les volumes sont vastes, lumineux et colorés.
Des merlons et des talus plantés d'arbustes forment un véritable écran végétal. À l’ouest, les bois et la zone humide existants près de l'accès à la station sont renforcés afin de maintenir ce biotope pré́-existant et d'agrémenter l'abord de la station.