MUZ
whyarchitecture a une double spécialité, la construction neuve en ossature bois et matériaux bio sourcés, et la rénovation.
Ces deux singularités nous ont amenés à travailler de plus en plus sur des projets neufs dans des cadres bâti ultra contraints et patrimoniaux.
Les projets que nous avons choisis de vous montrer sont tous dans un cadre patrimonial d’exception :
Secteur sauvegardé / UNESCO de la ville de Pierre de Bordeaux.
Co-visibilité d’un monument historique, la chapelle de Condat, Chapelle d’Aliénor d’Aquitaine.
Patrimoine Viticole existant surplombant l’embouchure de la Gironde.
Construction du musée du Destin Commun en Nouvelle-Calédonie et concrétiser les valeurs d’un peuple Calédonien unique, grâce à une architecture endémique et à une démarche participative collectif et communicative.
Nous sommes convaincus qu’en travaillant mains dans la mains avec les services du patrimoine, nous pouvons concevoir des projets résolument contemporains, exemplaires d’un point de vue énergétique, bilan carbone, bien intégrés et acceptés dans la ville.
Chacun de ces projets exprime la vérité constructive de son architecture.
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Cet été, l’équipe de whyarchitecture (Bordeaux), Gaëlle Henry (architecte à Nouméa) et Le Bureau Baroque (scénographes à Bordeaux) a été choisie par le gouvernement de Nouvelle-Calédonie pour construire le musée du Destin Commun de Calédonie, à l’issue d’un concours d’architecture. Notre projet porte trois ambitions principales :
Concevoir une architecture endémique à la Calédonie, en fonction de ses spécificités, une architecture située, pensée pour cet endroit précis et nulle part ailleurs ;
Construire un bâtiment emblématique, participant à créer un tourisme architectural du Pacifique ;
Créer le lieu du Destin Commun, concrétiser les valeurs d’un peuple Calédonien unique, grâce à une démarche participative collective et communicative.
Le site proposé comporte déjà un ancien musée, construit il y a une quarantaine d’années, ainsi qu’une large parcelle périphérique, au cœur du quartier latin de Nouméa. Le projet conserve la majeure partie du bâtiment existant et construit le lieu grâce à un nouveau bâtiment périphérique inspiré du Tricot rayé, serpent marin endémique du lagon calédonien. Ce choix d’implantation crée une présence du Destin Commun dans le paysage urbain de Nouméa et ses perspectives.
Ce bâtiment est ancré au sol, percé de plusieurs patios et traversé par un axe visuel Nord-Sud laissant deviner certains éléments majeurs de l’exposition, comme la grande pirogue et la grande case. Ces patios renvoient aux valeurs de la terre nourricière dans la culture calédonienne et permettent de profiter du climat, majoritairement bienveillant. Sa vêture est composée d’écailles de bois et d’acier corten, elles protègent le musée du soleil et s’ouvrent pour laisser passer des vues ou ventiler naturellement les espaces intérieurs.
Le parti muséographique est un voyage de la mer à la terre, en commençant avec l’arrivée du peuple Lapita sur l’ile. L’étape la plus récente de ce voyage onirique et pédagogique sera complétée avec l’aide des Calédoniens, invités à participer à l’élaboration du fond muséographique par le don d’objets emblématiques du Destin Commun.