Musée d'art contemporain - Ville de Buenos Aires et AC-CA

4100 m² concours - projet mentionné

Ce projet a été mentionné parmi 336 participants d'un concours international en 2012.
Sur l'autre rive, une silhouette transparente et vaporeuse d'un monolithe répond avec style et simplicité aux bâtiments industriels existants. Adossé aux berges, un volume léger s'introduit avec élégance, effleurant l'opacité et les matériaux massifs des édifices en brique existants.
Toute la poétique du musée est révélée grâce à son enveloppe : composée d'une structure en bois elle maintient les façades et le toit du bâtiment.
Comme une épaisseur le toit se dessine, avec un rythme régulier : les tasseaux plus ou moins long sont suspendus verticalement. Grâce aux courbes et à la luminosité la masse d'ombre se construit en fonctionnant comme un brise soleil : une partie du bâtiment exposé au soleil se protègera grâce aux tasseaux les plus longs créant une ombre imposante, à contrario les plus courts permettront eux, une lueur diffuse. En fonction de l'orientation du soleil, le confort climatique est géré de manière naturelle. En hiver, les rayons du soleil rasant se propagent sous cette nappe, la chaleur s'emmagasine sous les tasseaux de bois. En été la nappe fait ombre.
Derrière ce monolithe aérien, se distinguent 'par ombre' des masses. Ces trois volumes construits en béton brut renferment le programme du musée. Les deux boites aux extrêmes du bâtiment sont composées des galeries d'exposition. Celle du milieu comporte au rez-de-chaussée les salles annexes (accueil, auditorium, bar, bureaux, boutique, salle de stockage avec élévateur, salle des machines) et à l'étage se trouve la grande galerie. L'ensemble est relié par des passerelles. La circulation verticale est placée sur le coté des volumes en périphérie de part et d'autre des jardins.
Entre les volumes se trouvent d'immenses jardins. Ils sont dessinés en miroir avec la nappe supérieure, ainsi de grands anneaux font échos aux cellules végétales.

Illustration