Claire Guiral
- Site : http://www.bau-architectes.fr
- Adresse : 12 bis rue Jeanne d'Arc 66000 Perpignan
.Claire Guiral est - comme qui dirait - une catalane du Nord - de Perpignan. Elle «tombe en architecture», comme on tombe en amour, très tôt. Gallix, architecte montpelliérain renommé, est son arrière grand-père maternel. Et l’été, elle rend souvent visite à sa tante maternelle, épouse de François Fontès (groupe Jean Nouvel) à Montpellier. La famille est grande collectionneuse, passionnée d’art. Mais c’est à l’orée de l’adolescence, à 12 ans, en cours d’EMT, en dessinant un plan de la maison idéale, qu’elle comprend qu’elle veut être architecte. Habitée par les math, elle adule les plans en 2D, les plans de coupe et de détails. C’est ainsi qu’elle se dirige directement, bac en poche, vers l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier (ENSAM). Dès lors, elle passe des étés passionnément studieux dans l’agence Fontès. Son mémoire de fin d’étude, elle le réalise en 99, au sein de l’Atelier d’Urbanisme de Perpignan, dans le cadre d’une étude globale d’aménagement urbain demandée par Jean-Paul Alduy pour la ville à Michel Cantal-Dupart. C’est lui qui a travaillé sur le concept du Grand Paris commandité par Sarkozy à Jean Nouvel. L’année d’après, elle est embauchée par Christophe Moly chez Archiconcept à Perpignan - l’une des plus prestigieuses agences de la région Languedoc-Roussillon. Elle s’y consacre près de 11 ans en tant qu’architecte D.P.L.G., chef de chantier et chef de projet pour les Concours.
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La Villa
Maison individuelle - Commune de Cabestany : 280m² habitables avec piscine au cœur d’une pinède. Un message fort... comme un code social La façade nord au linéaire sobre de cette villa privée fonctionne à la fois comme un manifeste de l’architecture contemporaine et un écrin protégeant des regards. Le béton matricé, plissé comme un rideau, donne ses lettres de noblesse au matériau brut. Selon la lumière du jour une multitude de demi-teintes de blancs, beiges rosés et gris, donnent une vie discrète et mystérieuse à ces 25 mètres de long, atténués par quelques meurtrières. Un large poteau en v soutenant un haut-vent a été ajouté offrant une zone ombragée presque organique en réponse aux grilles tubulaires métallisées des fenêtres qui se nouent et se croisent comme des lianes. «Au départ les clients désiraient quelque chose de très traditionnel en pierre de taille, mais nous avons très vite compris qu’ils étaient prêts à aller beaucoup plus loin. Lorsqu'on leur a soumis cette idée de béton plissé, ils ont tout de suite accepté. Pour les amateurs de très belles choses, on n’hésite pas à mettre le projet en scène dans ses moindres détails. La façade extérieure de cette villa véhicule un message fort, un signal qui fonctionne presque comme un code social...»
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