Brigit de KOSMI
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- Adresse : 101, rue de sèvres 75006 PARIS
Brigit de Kosmi, architecte dplg ( croaif n° 11006, national N°24157) a également étudié la Physique (BTS) et l'Histoire de l'Art (Licence). En 1981, une bourse Fullbright lui permet de conduire une recherche à Columbia University, « Architectural Transit » sous la direction de Kenneth Frampton. Elle residera à New York jusqu'en 1985 : premier concours de gratte ciel (Times Square), premiers chantiers de lofts. Avec une équipe d'étudiants américains, elle participe au concours Tête Défense, projet qui fera partie des 10 mentionnés (équipe studio 7). En 1987, elle fonde l'agence e space .
Enseignante à l'école d'architecture de Strasbourg, puis Lille, puis Versailles et désormais à Paris Val de Seine. De nombreux voyages Est-Ouest, Nord 'Sud, ont développé très tôt un intérêt pour « l'ailleurs » et la grande échelle (projet primé pour une tour sur le Triangle de la Folie,1989) cependant accompagné de réalisations de « détails » : architecture et mobilier.
En parallèle, et notamment depuis son séjour aux Etats Unis, elle cultive un penchant pour l'acier.
Des réalisations, de dimensions et de complexité variables : l'extension de l'Hôpital Béclère, un immeuble de bureaux à Paris, comportent notamment des charpentes métalliques particulières et des structures mixtes. Une attention au « genius loci », des relations du proche au lointain : accroches au sol, regards vers le ciel, variations d'échelle, anime l'approche projectuelle.
Pour le logement social, dans les faubourgs parisiens ou à l'Ile de la Réunion elle propose d' « augmenter » les usages intérieurs vers l'extérieur : balcons, loggias, et varangues.
Plusieurs projets d'ouvrages d'art (passerelle à Dunkerque, en cours, Passerelle du Graoully à Metz, viaduc de Jaulny pour la LGV Est, passerelles de Chécy, Pont léonard de Vinci), alimentent une réflexion sur la mobilité, le paysage et le développement durable.
Une attitude environnementale, au sens large du terme, par-delà la stricte conception du bâtiment, consciente des enjeux multiples, qui fondent et animent, dans la durée, la discipline architecturale.
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Immeuble de bureaux
Maître d'ouvrage : SCI Flandre Jaurès Architecte : espace : brigit de kosmi mandataire, frank lavigne architecte, annie kéchichian Bet : PROJETUD BET façade : AR&C Economiste : TOHIER Surface : 3230 m² SHON - Coût : 3,428 M'HT
Site A l'articulation du boulevard de la Villette et de l'avenue de Flandre, face à la station Stalingrad et proche de la Rotonde de Ledoux. Un site sensible sur le plan patrimonial : l'architecte des Bâtiments de France exige d'emblée un bâtiment blanc' En cohérence avec les immeubles faubouriens.
Parti Du blanc'c'est délicat, à Paris. Face au gris du métro aérien. Et justement, la station, ici, se nomme Stalingrad. Alors penser aux blancs de l'hiver à Stalingrad'et aussi s'adresser au côté italien de la Rotonde de Ledoux. Et dialoguer avec la lumière. Cerné de coursives de la proue, orientée vers Paris, et au Sud Est, dentelles blanches et transparences, le bâtiment baisse ses voiles dès que le soleil éclaire la façade. Les stores blancs permettent de réguler la thermique , mais, ils proposent aussi, de nuit, un écran pour de possibles projection de films ( envisagé avec Marin Karmitz)' peut-être un prochain soir d'été' La façade Nord, oblique, s'aligne dans sa partie haute sur les lignes de l'immeuble mitoyen. Le Hall est paré de noir et d'acier inox. Et donne accès de plain-pied à des commerces et services. Dans les étages, les bureaux sont modulables : individuels ou paysagers, grâce à des cloisons mobiles.
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