Extension et restructuration de l'Institut d'Etudes Politiques de Grenoble
L’IEP Grenoble n’avait pas connu de rénovation depuis sa création en 1965. Il est maintenant l’un des bâtiments phares les plus modernes du campus :
Le programme comprenait pour moitié une réhabilitation de l’ancien bâtiment : structurelle, thermique, acoustique et fonctionnelle et une extension comprenant deux halls d’entrée, des lieux de rencontre, un point bar, un amphithéâtre, trois salles de cours, la salle du conseil et plusieurs salles pour la recherche.
Un soin particulier a été accordé aux lieux de rencontre et d’échange avec des espaces de convivialité, dans le bâtiment existant la restructuration des espaces a permis de créer une véritable bibliothèque dédiée aux sciences politiques, des amphis rénovés et accessibles et des salles de cours supplémentaires.
D’immenses œuvres du peintre Isérois Arcabas et une sculpture de l’artiste espagnol José Séguiri viennent parfaire et rehausser les lieux.
Situé à l’écart de la ville, le campus de Grenoble s’est installé, depuis le début des années 1960, sur un terrain boisé avec, en fond de scène, les montagnes. C’est dans cet environnement privilégié que les premiers bâtiments universitaires ont vu le jour, dont certains sont aujourd’hui labellisés patrimoine du XXe siècle pour leurs qualités architecturales et notamment pour leur utilisation du béton, à l’instar de la bibliothèque des sciences ou de l’amphithéâtre Louis Weil. Voisin direct de ces constructions remarquables, l’Institut d’études politiques (IEP), construit en 1965 et autrement nommé Sciences Po, présentait un design moins exceptionnel et était marqué par les stigmates du temps.