Marie-Christine GANGNEUX
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- Adresse : 12, rue Duroc 75007 Paris
Marie-Christine GANGNEUX est une femme Architecte impliquée dans l'approche théorique comme dans la réalisation d'opérations complexes. Après l'École des Beaux-arts de Paris où elle a obtenue le diplôme d'architecte dplg, elle a étudié pendant deux ans à l'université de Yale (USA) les questions d'environnement liés à la ville contemporaine et a obtenu le grade de 'Master of Environmental Design'.
De 1974 à 1979, journaliste à l'ARCHITECTURE D'AUJOURD'HUI, elle a développé une compétence de critique.
Comme architecte, elle a été formée à l'agence AUA avant d'ouvrir sa propre agence en 1978.
Professeur de TPCAU à l'ENSA'v à Versailles, elle continue une activité de recherche et d'expertise en matière de techniques HQE et de développement durable.
Elle enseigne l'architecture et le projet urbain à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Versailles, après avoir fait partie de l'école de Paris Belleville depuis 1978. Professeur, elle est responsable d'un cours de théorie de l'Architecture, enseigne le studio de projet en Master et dans un groupe de PFE.
Elle a participé à des jurys de studios ou de diplômes dans de nombreuses écoles d'Architecture en France, aux USA, en Roumanie, en Angleterre et en Espagne.
A l'ESSEC elle est responsable du cours de 'Technologies du bâtiment' pour le Master d'Urbanisme Environnement et Services (MUES) et le Master de Management Immobilier (MMI), rapprochant la construction et l'architecture dans un processus créatif et responsable vis-à-vis de l'Environnement.
Impliquée dans la recherche de façon permanente depuis 1971 (Typologies architecturales et morphologies urbaines -Pullman city à Chicago-), elle a participé à une étude sur le bâti industriel dans la ville du 19ème siècle puis sur les techniques de construction jusqu'en 1974. En 1979 pour le CREPA, la question de la programmation de l'habitat l'a ramenée au rapport entre conception architecturale et construction. Depuis 2004, elle a repris les questions méthodologiques posées par la protection du patrimoine ordinaire de la ville (Pontoise ZPPAUP). En 2007-09, elle a participé au programme européen EURABUILD avec une équipe danoise sur le thème des 'Systèmes industrialisés, Qualités architecturales et Customisation'.
En 1988-89, elle a fait une mission de coopération technique au Ministère de la construction à Pékin sur la restructuration urbaine de la ville du nord de la Chine.
En tant qu'architecte, elle a reçue le grade de chevalier de l'Ordre National du Mérite pour ses réalisations et son expertise professionnelle. Son originalité vient de sa double expérience de chercheur et d'architecte constructeur.
Elle a construit plusieurs opérations de logements sociaux à Paris et des équipements de programmes variés en Ile de France : un collège à Nanterre (1981), un lycée d'enseignement professionnel à Bobigny (1984) , des bureaux à Paris (1990), un centre communautaire et des logements à Paris, des laboratoires universitaires et des amphithéâtres d'enseignement à Versailles (1995), un bâtiment administratif pour la Préfecture de Seine St Denis (1996) et deux hôpitaux psychiatriques à Paris et à Bures/Y en région parisienne (200-2009).
La politique des concours en France lui a ouvert le champ de la commande publique. Elle a participé à de nombreux concours portant tant sur des projets urbains (schémas directeurs) que sur des opérations (palais de justice, hôpitaux ou enseignement). Elle a exercé principalement en Ile de France et ses réalisations ont été publiées dans la presse européenne.
Elle est membre de l'UFBA, Union Franco-British des Architectes, participe aux actions de l'ARVHA, 'Architecture au féminin' : colloques et expositions: Paris-London-Athènes et SNOW BALL.
En tant qu'Architecte Conseil de l'Etat, elle participe en en tant qu'expert HQE au programme de recherche PREBAT et PUCA sur le Développement Durable.
Elle a été membre de la 'Commission Supérieure des Sites' et au C.A. de l'association 'Architectes et Maitres d'ouvrage (AMO)'.
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Bâtiment René Cassin
Maître d'ouvrage : Ministère de l'Intérieur Localisation : Bobigny (93) / Année : 1991-1995 Shon : 4 450 m² / Coût : 6,9 millions d'euros
Préfecture de Seine-Sanit-Denis
CONSTRUIRE EN PÉRIPHÉRIE' à Bobigny...
Embrasser l'histoire des activités humaines qui ont donné du sens à un site amplement bouleversé au 20ème siècle, implique une promenade sensible pour repérer l'esprit du lieu et une investigation méthodique pour retrouver les traces des implantations antérieures. Banlieue ou ville ancienne inscrite dans un territoire à l'urbanisation rapide, la périphérie est l'objet d'un développement permanent qu'il faut entendre comme une série de corrections apportées par les exigences du présent. A Bobigny, sur le site de la Préfecture, le tram et le bâtiment René Cassin, centre administratif d'accueil des étrangers, est un signe fort de modernité qui allie rigueur volumétrique, transparence et convivialité donnée par un apport de lumière naturelle qui qualifie les lieux suivant l'heure et l'exposition.
RAPPORT INTÉRIEUR ' EXTÉRIEUR' du mur à la paroi Le mur en perdant sa fonction porteuse offre un jeu complexe d'opacité ou de transparence. Limite et non plus opacité, le mur réunit et ne sépare pas. A Bobigny, comme à Bures sur Yvette la paroi qualifi e la limite entre l'intérieur et l'extérieur en misant sur la transparence, le refl et, le fi ltrage de la lumière, l'interposition d'espaces entre des peaux successives pour donner de l'épaisseur. La paroi devenue complexe, intègre des matériaux naturels ou des vêtures composites à partir de résines et de fi bres, proposant des couleurs et des textures changeant sous la lumière. La paroi vitrée permet le cadrage du paysage ou la perméabilité de l'espace vers l'extérieur. L'espace s'anime à volonté de la lumière naturelle suivant l'heure et la saison. Double peau fi ltrant la vue et la lumière à RDC, le mur est réfl echissant à l'étage.
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