Florence CLAUSEL-BOREL
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- Adresse : 2, passage des Entrepreneurs 75015 paris
Florence Clausel-Borel a été diplômée avec les félicitations du jury de l'Ecole de Paris-Belleville en 2000.
Etape initiatique
Lauréate quelques mois plus tard de la bourse Delano Aldrich ' American institute of architecture (AIA) - bourse de voyage d'études aux USA, elle s'envole pour les Etats-Unis afin d'approfondir son mémoire de fin d'étude intitulé « l'alternative New-Yorkaise : le Bien-Construire » réalisé avec les conseils de Kenneth Frampton. Suite à ce voyage d'étude a travers les Etats-Unis, elle posera ses valises à New-York et restera quelques temps à l'agence new-yorkaise de Rem Koolhaas, OMA. Cette expérience de l'architecture, de la ville et de la pratique architecturale américaine marqueront profondément la jeune architecte.
Apprentissage
Aussi, le travail à l'agence OMA a marqué le début d'un apprentissage du métier qui s'est prolongé à son retour en France à l'atelier Jean Nouvel dans un premier temps et dans un deuxième temps (de 2002 à 2006) chez Christian de Portzamparc. Elle aura l'occasion de travailler sur des projets d'équipement majeurs notamment Bibliothèque de Seattle, Philharmonique de Copenhague, Cité de la musique de Rio de Janeiro'
Elle retiendra de ces expériences, la grande ouverture de ces architectes à d'autres champs que l'architecture. De chez OMA elle retiendra plus particulièrement, une méthodologie, un grand questionnement du programme. Elle sera marquée par le rapport au paysage « naturel » et urbain de Jean Nouvel. Elle en garde un grand attachement à Christian de Portzamparc, entre autres pour la générosité de son architecture, son rapport à la forme urbaine, au monde de la musique, à une architecture qui se découvre et se découvre'
Création de l'agence et association avec Nicolas Borel
Suite à une première commande de logements sociaux début 2006, Elle crée en association avec Nicolas Borel en 2006 l'agence Clausel-Borel. Nicolas Borel Nicolas Borel a un rôle de conseillé artistique. De part son métier de photographe, fin connaisseur des bâtiments, des chantiers, il nous apporte un autre regard. Dans le cadre de ses missions photographiques, il a travaillé notamment pour des musées (Centre Georges Pompidou, Musée du quai Branly, Cité du Patrimoine et de l'architecture, Fondation Vuitton, Musée Hergé...) et à l'illustration de nombreux ouvrages d'architecture.
Les projets
Nous recherchons une diversité dans nos projets que ce soit par leur sujet
Le travail sur la ville :
Plan masse urbain, nombreux projets de logements collectifs notamment avec Francis Soler à Montpellier pour lequel nous avons reçu le trophée bleu ciel architecture en 2008' Immeuble de bureaux, aménagement de crèches'
Le logement intermédiaire, semi-individuel :
Nous réalisons plusieurs projets en zone périurbaine ou tout en conservant la notion d'une certaine densité nous proposer des logements collectifs différents de ceux des villes, dit semi-individuel'.
Le logement individuel :
De manière occasionnel nous réalisons des projets de maisons individuelles, l'occasion d'une introspection de chaque client sur sa manière de vivre et son rapport au paysage.
Installation éphémère :
Nous avons réaliser en 2006 dans le cadre du festival des architectures vives à Montpellier.
Activités parallèles :
Florence Clausel-Borel est jury pour la Bourse Delano Aldrich à l'académie d'architecture depuis 2003 et occasionnellement pour la SIEMP. Elle est membre de l'association Betocib et suit régulièrement des formations notamment sur le développement durable.
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ZigZag sur le lac
ZigZag sur le lac Traversée piétonne et cycliste de la rade En association avec VP Green Ingénierie Genève, Suisse 2012 Concours
- Continuité urbaine et mise en valeur du site La passerelle s'inscrit dans la continuité du site de Genève et du pont du Mont Blanc. Elle forme une ligne épurée qui souligne et met en valeur le paysage aussi bien le jour que la nuit. Véritable espace publique, son parcours est rythmé par plusieurs événements, une place publique en son centre et un belvédère tout du long. Tout en étant un élément fort et indépendant, la passerelle est connectée sur un de ses segments au pont du Mont Blanc et forme la place publique, espace publique central.
- Un parcours orienté sur la rade à plusieurs rythmes et séquences La passerelle se parcourt à deux vitesses et à deux niveaux. On peut distinguer la partie principale du tablier de 3,2mètres de largeur avec un revêtement minéral où l'on se promène, et une partie en en contrebas d'une largeur de 1,10 m de large plus végétale où l'on flâne. A la manière des sculptures de Richard Serra, le garde-corps côté du pont du Mont Blanc est un élément fort du projet qui vient révéler le paysage La partie en contrebas est orientée vers le lac. La vision de nuit de la rade actuelle sera fortement transformée. Deux lignes parallèles, une très fine et une autre plus épaisse viennent dessiner un zigzag sur la rade.
- Réinterprétation contemporaine des voutes du pont du Mont Blanc Le principe structurel de la passerelle tend à reproduire en apparence l'effet des voutes du pont du Mont Blanc. Les structures sont constituées d'éléments de travée en profilés soudés. La recherche de la simplicité statique est assurée avec des efforts horizontaux longitudinaux sur appuis quasi nuls sous chargement statique. Le tablier repose sur des poteaux biais, formant des « bras porteurs » continus et en triangulation avec les poutres longitudinales principales. Les poteaux biais permettent de réduire la portée entre piles, tout en équilibrant les efforts de poussées horizontales. Les poutres principales de tablier sont continues, assemblées en encastrement sur trois trames de 21,20 m et équipées de joints de dilatations tous les 63,60.
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