Céline PILLE
- Site : https://www.profilea.fr/
- Adresse : 11bis rue Saint Ferréol 13001 MARSEILLE 13001 Marseille
Passionnée par les Arts, Céline PILLE obtient un Bac Arts Appliqués en 1999 et un BTS Plasticien de l’Environnement Architectural en 2001 à Marseille.
Diplômée en Architecture en 2007, elle décide de se confronter à l’exercice de sa profession confirmant ainsi son désir de créer son agence. Elle fonde l’Agence ProfiléA A&A en 2010, et s’associe à Flavia PONCELET en 2014. Complémentaires et d’une sensibilité commune pour l’architecture, elles créent un tandem équilibré.
Consciente que la position de jeune / femme / mère peut « dérouter » un milieu plutôt masculin, Céline fait de cet atout, une opportunité dans les échanges, dans la présentation des projets (…), intégrant cette notion d’équipe qui caractérise son travail.
L’agence présente une expérience dans la conception de projets d’ensemble, la réalisation de logements, résidences intergénérationnelles, bureaux et activités.
Le fil conducteur de sa vision architecturale est l’appartenance au contexte urbain, l’esprit des lieux et fait des contraintes et complexités du site les vecteurs de projet.
Céline détient une réelle expertise, tant dans la conception de logements optimisés, synthèses d’un habitat de qualité, que dans l’ensemble des règlementations et normes régissant l’art de construire. Captivée par la mutation de l’habitat, elle pose systématiquement la question de l’évolution des standards. La société et les modes de vies, les recompositions familiales et la relation au temps, sont autant de problématiques que l’agence se doit de questionner pour mieux répondre aux enjeux de notre société.
Consciente de l’impact environnementale de ses réalisations, cette responsabilité sociétale est pour elle une démarche primordiale : processus permanent menant à la pérennité de l’ouvrage, à sa qualité et son intégration dans son environnement.
Cette vision globale la mène vers une architecture fondamentale imprégnée de jeux de volumes, de contrastes, de matières, influencée par une identité méditerranéenne dont le paysage est parti prenant.
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Les Toiles Blanches
Le programme d’aménagement se situe dans un nouvel éco-quartier. A proximité du centre-ville du Lavandou, sur la côte varoise, d’anciens terrains agricoles et zones marécageuses sont destinés à recevoir l’extension du centre-ville.
Le programme de 11 villas groupées en accession sociale, est l’un des derniers ilots construit. Il amorce une réduction de la densité et des hauteurs progressives, vers l’existant.
Afin de répondre à l’ensemble des contraintes, techniques (inondabilité), économiques, réglementaires et politiques, le projet de villas a été pensé de façon intermédiaire, entre individuel et collectif.
Elles sont posées sur une dalle commune laissant la libre circulation des eaux en cas de crue.
Utilisée comme une rue intérieure, assez large pour conserver un ensoleillement naturel, cette dalle dessert de part et d’autres deux bandes de villas accolées, toutes orientées nord/sud.
Le stationnement est couvert par cette dalle et permet d’accueillir divers locaux techniques.
Le rapport au sol fait l’objet d’un traitement soigné, dans la continuité du parti végétal méditerranéen de l’éco-quartier. Les espaces verts sont arborés et accueillent une aire de jeux.
La dalle, comme un jardin suspendu, est agrémentée de jardinières basses, plantées de grimpantes dirigées vers des pergolas métalliques, partitionnant les espaces communs et privatifs tout en limitant les vis à vis.
L’opération utilise un vocabulaire architectural contemporain, composé de volumes simples et de lignes épurées. Les espaces extérieurs de chaque logement, balcons et terrasses, créent des jeux de pleins et de vides, dessinant des ombres structurantes, assurant une dynamique aux façades. Des murs colorés rythment les creux, complétés par les variations d’ouvertures et vantelles cuivrées qui animent les façades et donnent la sensation d'un produit unique pour chaque logement.
L’enjeu de l’opération porte les contraintes comme autant de vecteurs de projet, paradigme atypique, mixant les langages de l’habitat collectif et/ou du logement individuel.
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